BORDEAUX notre ville
Patrimoine Mondial
Ville d’art et d’histoire, ensemble urbain exceptionnel distingué par l’UNESCO, Bordeaux a ouvert un lieu entièrement dédié à son patrimoine, à l’histoire de la ville et aux grands projets urbains.
Bordeaux dans la cour des grands
En remportant ce concours européen, la métropole bordelaise conforte son rang de marque internationale et affirme clairement son ambition de figurer parmi les destinations emblématiques du continent, atout majeur quand il s’agit de convaincre des tour opérateurs américains, chinois, brésiliens ou japonais de placer la ville dans leur programmation.
Bordeaux est une ville surprenante et les incontournables ne manquent pas ! Laissez vous porter par une visite en bateau, allez en famille voir le miroir d’eau , flânez au cœur du jardin public, visitez la majestueuse tour Pey Berland et profitez de l’ambiance singulière du vieux Bordeaux.
NOS EXPOS ET MUSÉES
- Base sous-marine
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CAPC Musée d’Art Contemporain
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Musée des Arts Décoratifs et du Design
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Musée des Beaux Arts
Musée National des Douanes
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Le Garage Moderne
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FRAC – Collection Aquitaine
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Centre National Jean Moulin
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Musée des Compagnons du Tour de France
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Musée d’Ethnographie
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Ecomusée du maraîchage
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Abbaye de La Sauve-Majeure
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Musée Georges de Sonneville
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Musée des Amis du Vieux Lormont
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Muséum d’Histoire Naturelle
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Darwin / Caserne Niel
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Musée national de l’Assurance Maladie
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Maison écocitoyenne de Bordeaux
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Galerie des Beaux Arts
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Musée du Vin et du Négoce
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Ecomusée de la Vigne et du Vin de Gradignan
Les quartiers
Entre le cours de l’Intendance et la rue Peyronnet s’étend ce que l’on appelle le Vieux Bordeaux. Il s’agit d’un ensemble qui regroupe plusieurs quartiers, anciennes paroisses Saint-Pierre, Sainte-Colombe, Saint-Michel et Sainte-Croix. Ses monuments, ses rues et sa population en font une entité à part.
Ici les amateurs d’histoire apprécient la valeur des façades sculptées, les amateurs de bonnes affaires trouvent leur bonheur au marché aux puces ou chez les brocanteurs, les lève-tôt comme les couche-tard apprécieront de faire une escapade au marché des Capucins. Les gourmands pourront se rassasier dans les bistrots et restaurants variés.
A Saint-Michel, les animations ne manquent pas d’attrait. Par son pittoresque, la visite des momies s’impose dans la crypte située au pied de la « Flèche » (114m) emblème de tout un quartier. Plus loin, l’église Sainte-Croix, ancienne abbatiale bénédictine déploie sur sa façade un magnifique programme de sculptures de type saintongeais.
Galeries d’arts et antiquaires
Les antiquaires et les brocanteurs se concentrent surtout autour de la rue Bouffard dans l’hyper centre puis du côté de Saint-Michel plus bohème. Dans le quartier des Chartrons c’est autour de la place et de la rue Notre Dame que le choix est le plus grand. Beaucoup de galeries d’art s’y sont aussi installées ces dernières années ce qui fait de ce quartier un endroit rêvé pour flâner et chiner.
Le Miroir d’Eau
Situé face à la Place de la Bourse, entre le Quai de la Douane et le quai Louis XVIII, cette œuvre spectaculaire, due au paysagiste Michel Corajoud, alterne des effets extraordinaires de miroir et de brouillard.
Les métamorphoses régulières de 2cm d’eau sur une gigantesque dalle de granit transforment l’endroit, magique, en une scène permanente de jeux pour les enfants, de rêverie pour les amoureux, de flânerie rafraichissante par temps chaud, les pieds dans l’eau.
Lieu le plus photographié de Bordeaux, entre Garonne et façade du XVIIIe siècle, le Miroir d’Eau s’inscrit désormais dans le Patrimoine Mondial contemporain. Vous aussi apportez votre touche photo : postez et signez vos photos du Miroir d’Eau depuis Bordeaux vers vos amis du monde entier.
La Place de la Bourse
Ici commence l’effacement du Bordeaux médiéval enfermé dans ses murs depuis des siècles. Enfin, Bordeaux libérée !
Depuis 1720, l’Intendant Boucher œuvre auprès des jurats et du parlement pour créer une place royale et ouvrir enfin la ville-forteresse. Son choix de s’assurer les services de Jacques Gabriel, Premier Architecte du Roi Louis XV, sera décisif : cette place rectangulaire à pans coupés, aux façades ornées de mascarons et de ferronneries s’impose pour engendrer la ville classique.
L’Hôtel des Fermes construit par Gabriel père, puis l’Hôtel de la Bourse par Gabriel fils et le pavillon central isolé qui brise définitivement la « muraille », (1735-1755) compose cette place royale.
A l’origine, elle était séparée du fleuve par des grilles qui tombent à la Révolution. En son centre, la statue équestre du roi est remplacée par celle éphémère de Napoléon, elle-même remplacée par la Fontaine des 3 Grâces dès 1869… le succès de celle-ci ne connaît aucune limite, c’est la plus photographiée de la ville par les touristes venus du monde entier…
Hôtel de Ville, Meriadeck
Entre tradition et modernité ce quartier qui mélange monuments historiques et immeubles modernes, et accueille en son sein de nombreux services publics, affiche un certain tempérament.
Ce quartier animé, très commerçant, rassemble plusieurs musées autour de l’impressionnant Palais Rohan (aujourd’hui l’hôtel de ville) devant lequel se dresse la majestueuse cathédrale Saint-André et la Tour Pey-Berland, un clocher isolé surmonté d’une statue en bronze doré de Notre-Dame d’Aquitaine.
C’est sur l’emplacement de l’ancien archevêché que Maximilien de Rohan décida de faire construire en 1774 un nouveau palais dont la belle ordonnance se déploie devant la cathédrale. Sur ses jardins donnent deux galeries transformées en Musée des Beaux-Arts au XIXe siècle. Il réunit des chefs-d’œuvre de l’art pictural du XVe au XXe siècle.
Tout près, la rue Bouffard rassemble la plupart des meilleurs antiquaires et décorateurs de Bordeaux. Par cette rue, on atteint la place Gambetta offrant un délicat jardin à l’anglaise dessiné à la fin du XIXe siècle par le paysagiste Eugène Bülher.
A l’opposé de ce charmant coin de ville, le quartier Mériadeck, surgi d’un ancien quartier sans grande valeur architecturale, propose une vision de l’urbanisme et de l’habitat collectif des années 70.
Bassins à flot – Bacalan
Un quartier ouvert sur les horizons atlantiques, et figure de proue du Bordeaux de demain, face au pont levant Chaban Delmas, nouvel emblème de la ville.
La Base Sous Marine, du béton brut, de l’acier, de l’eau, de la pénombre, une histoire… et de l’art
Lieu hors du temps, la Base sous-marine est l’une des cinq bases construites par les Allemands sur le littoral atlantique pour abriter des flottilles de sous-marins U-Boote pendant la Seconde Guerre mondiale. Sa construction par les forces d’occupation allemande débuta en 1941 pour s’achever en 1943. Ce gigantesque bunker est organisé en onze alvéoles liées entre elles par une rue intérieure.
Aujourd’hui, cet endroit « underground » est converti en un espace culturel atypique géré par la ville de Bordeaux. Tout au long de l’année, la Base sous-marine accueille une programmation pluridisciplinaire : expositions temporaires, concerts, art lyrique, jazz, spectacles théâtre, danse.
S’y rendre est à chaque fois une expérience : on se laisse surprendre par l’immensité du béton et l’atmosphère singulière des quais, qui bénéficient d’une mise en lumière particulièrement soignée. Un lieu au final très contemporain, dans le quartier en devenir des Bassins à Flots. En savoir plus
Bordeaux possède en son cœur un monument merveilleux d’élégance. Le Grand Théâtre rayonne depuis plus de trois siècles et porte loin les rêves de ses visiteurs.
Avec les opéras de Versailles et de Turin, le Grand-Théâtre possède l’une des plus belles salles de spectacle du XVIIIe siècle au monde ! Garnier, l’architecte de l’Opéra de Paris, se découvrit en visitant le « Palais de Louis ». Seul Stendhal visitant Bordeaux assura qu’il s’agissait de l’ensemble le plus laid qu’il puisse voir ! Personne n’est parfait assurément !
Ce chef-d’œuvre de Victor Louis a été édifié à l’époque de Louis XVI. Cet architecte parisien avait tout prévu dans les moindres détails ; salle de concert, café, boutiques et même tripots…
A trois reprises la salle de spectacle devint le siège de l’Assemblée nationale, dans des situations tragiques il est vrai. En effet, Bordeaux fut élevé au rang de capitale en 1870, 1914 et 1941.
Les restaurations de ces dernières années lui ont redonnées son éclat originel. Le décor du XVIIIe siècle abîmé par l’éclairage des lampes à huile est de nouveau révélé.
Ce monument élancé et dédié aux muses est visitable toute l’année selon le calendrier des répétitions des opéras et ballets.
L’Opéra National organise des visites guidées tous les mercredis et samedis à 14h30, 16h et 17h30, hors saison estivale.
En saison estivale,
L’Opéra National organise une grande exposition.
– billet pour la visite libre de l’exposition, à acheter aux guichets du Grand Théâtre,
– billet pour la visite libre de l’exposition couplée à la visite guidée du monument, à acheter aux guichets de l’Office de Tourisme
Palais Gallien
Un peu à l’écart du centre ville s’élève le plus ancien vestige de Bordeaux
On n’entend plus le rugissement des fauves, non plus les cris glorieux des gladiateurs. Mais les ruines de cet amphithéâtre parlent encore de Burdigala (le nom de Bordeaux à l’époque romaine) du temps où la cité était florissante.
Une porte monumentale s’élève encore et quelques arcatures et départs de murs sont inclus dans les jardins, les maisons alentours et même dans les caves !
Sur ses gradins de bois, aujourd’hui disparus, 20000 spectateurs (soit le double de la population de l’époque) pouvaient assister aux jeux.
Au XVIIe siècle, le Palais Gallien servit de refuge aux truands et filles publiques… la rumeur en fit le rendez-vous des sorcières avant qu’un maire de la Révolution ne le transforme en carrière publique.
Dans le bâtiment d’accueil, une reconstitution en 3D permet de considérer son étendue originelle qui rivalisait avec les arènes de Nîmes et d’Arles.
En saison estivale,
– visite gratuite tous les jours du 1er juin au 30 septembre de 13h à 18h